25 août 2009
2
25
/08
/août
/2009
00:29
uru méré (orion) est la constellation qui me fascine le plus, de par son nom déjà, le nom méré me faisait penser à une très vieille dame, mi-déesse et mi-sorcière.
il y a quelques années j'aimais la contempler tantot à la tombée de la nuit, tantot aux aurores et à chaque fois cette idée de vielle sorcière me hantait que j'ai fini par rêvé d'elle.
dans ce rêve, je voyais une vieille dame aveugle qui avait comme guide une petite fille, toutes deux marchaient le long d'une grande falaise pour ramasser des herbes soignantes.
La vieille pressait constamment son guide de décrire les alentours, les formes des rochers, les espèces de plantes afin de raviver le souvenir des années où elle était dans la force de l'âge avant de recevoir le petit gravier dans son oeil gauche et qui lui enleva la vue.
une description sommaire du lieu lui suffisait pour se rappeler que dans telle infractuosité pousse le Nau, derrière le vieux toa poussent des lianes de aero fai, qu'à l'entrée d'une petite grotte humide on trouve le vaianu.
-oui grand-mère, je vois des petites touffes de Nau là haut !
-vas-y montes et arraches-en deux, mais sois prudente agrippe-toi bien aux rochers et ne lèves les yeux que si c'est nécéssaire !
ainsi se déroulait la récolte et chacune guidait l'autre, les yeux de la petite se combinaient à la mémoire de sa grand-mère et leurs pouvoirs n'en faisait qu'un.
au retour, à mi-chemin, un peu essoufflées, elles se sont assises sur un tronc d'arbre, la grande falaise dans le dos, elles avaient toute l'étendue océanique devant qui s'apprête à engloutir le soleil tandis que le croissant de lune brillait au zénit et entre ces deux astres, une rangée d'entités stéllaires, a'a au sud, uru méré au milieu et matarii plus au nord.
-décris-moi le ciel, supplia la vieille dame.
-pffff, ya une étoile toute seule à gauche, un petit groupe au milieu et un autre petit groupe à droite, soupira la jeune apprenti sorcière.
-mais grand-mère, reprend cette dernière, que puis-je faire pour te rendre la vue ?
la vielle sourit, et dit: -il n'y a qu'une solution, tu dois nager en direction du groupe du milieu et attraper Taurua nui o Méré la plus grosse étoile et me la ramener.
aussitot, la petite plongea et nagea en direction d'orion et disparut dans cette ligne médiane entre ciel et mer.
désemparée, la sorcière balbutia: -le jour où Taurua nui o Méré s'éteindra, tous les aveugles retrouveront la vue.
fin du rêve...
je l'ai mise en ligne aujourdhui car hier sur le web je suis tombé sur un article qui parlait d'une inxtinction probable de Bételgeuse (Taurua nui o Méré), cela m'a aussitot fait penser à ce rêve.
il y a quelques années j'aimais la contempler tantot à la tombée de la nuit, tantot aux aurores et à chaque fois cette idée de vielle sorcière me hantait que j'ai fini par rêvé d'elle.
dans ce rêve, je voyais une vieille dame aveugle qui avait comme guide une petite fille, toutes deux marchaient le long d'une grande falaise pour ramasser des herbes soignantes.
La vieille pressait constamment son guide de décrire les alentours, les formes des rochers, les espèces de plantes afin de raviver le souvenir des années où elle était dans la force de l'âge avant de recevoir le petit gravier dans son oeil gauche et qui lui enleva la vue.
une description sommaire du lieu lui suffisait pour se rappeler que dans telle infractuosité pousse le Nau, derrière le vieux toa poussent des lianes de aero fai, qu'à l'entrée d'une petite grotte humide on trouve le vaianu.
-oui grand-mère, je vois des petites touffes de Nau là haut !
-vas-y montes et arraches-en deux, mais sois prudente agrippe-toi bien aux rochers et ne lèves les yeux que si c'est nécéssaire !
ainsi se déroulait la récolte et chacune guidait l'autre, les yeux de la petite se combinaient à la mémoire de sa grand-mère et leurs pouvoirs n'en faisait qu'un.
au retour, à mi-chemin, un peu essoufflées, elles se sont assises sur un tronc d'arbre, la grande falaise dans le dos, elles avaient toute l'étendue océanique devant qui s'apprête à engloutir le soleil tandis que le croissant de lune brillait au zénit et entre ces deux astres, une rangée d'entités stéllaires, a'a au sud, uru méré au milieu et matarii plus au nord.
-décris-moi le ciel, supplia la vieille dame.
-pffff, ya une étoile toute seule à gauche, un petit groupe au milieu et un autre petit groupe à droite, soupira la jeune apprenti sorcière.
-mais grand-mère, reprend cette dernière, que puis-je faire pour te rendre la vue ?
la vielle sourit, et dit: -il n'y a qu'une solution, tu dois nager en direction du groupe du milieu et attraper Taurua nui o Méré la plus grosse étoile et me la ramener.
aussitot, la petite plongea et nagea en direction d'orion et disparut dans cette ligne médiane entre ciel et mer.
désemparée, la sorcière balbutia: -le jour où Taurua nui o Méré s'éteindra, tous les aveugles retrouveront la vue.
fin du rêve...
je l'ai mise en ligne aujourdhui car hier sur le web je suis tombé sur un article qui parlait d'une inxtinction probable de Bételgeuse (Taurua nui o Méré), cela m'a aussitot fait penser à ce rêve.
Partager cet article
